Bon anniversaire: 6 mois aujourd'hui

Publié le par Coco

6 mois aujourd'hui.
Le temps est passé si vite. Incroyable. Et dire que l'orientation program est si loin derrière alors que l'on a l'impression que c'était hier. Au départ, j'avais peur de partir (ya pas photo), j'avais peur de la longueur de ce séjour, de l'éloignement etc... En fait tout est passé si vite, tout a été si soudain, pas le temps de s'ennuyer, une famille de substitution, un nouvel environnement à apprivoiser,...que de défis à relever, et pourtant, qu'est ce que ca a été agréable. WE ARE THE RIKSTEN FAMILY. c'est bien la chose que j'aurais retenu du 1er semestre.
Le 2e semestre a été plus long a démarrer. Les nouveaux sont très sympas, adorables même. Mais c'est différent du 1er semestre. Certes, le 1er semestre me manque, ce qui peut fausser mon objectivité, mais je trouve que ce semestre, bien que très sympa, est plus individualiste. Les soirées du vendredi soir demeurent très nombreuses, mais alors qu'au 1er semestre tout le monde y participait, désormais chacun suit son "groupe de rattachement" et par clubber à Stureplan, la common room est désertée comparé aux nombreuses soirées que l'on y passait à parler à jouer à chanter etc... La question n'est pas de savoir la faute à qui à quoi... C'est différent c'est comme ca. les torts sont partagés. Nous les anciens avons sans doute eu pas mal de mal a intégrer les nouveaux (bien que je ne me considère pas dans ce cas là...ca peut paraitre orgueuilleux etc mais je pense avoir fait de mon mieux pour m'intégrer à eux). il y a eu aussi le fait que ce deuxième semestre est encore plus marqué que le premier par la présence des francais, qui ont plus ou moins tendance à rester entre eux (si c'était les epsagnols au 1er semestre, désormais nous gagnons la coupe).Pourtant le mélange des nationalités est là, bien réel, mais les relations entre chacun est plus homocommunitaire je dirais (quel beau néologisme) que ceci ne l'était au 1er semestre. En gros, le mélange est là, mais demeure un peu de façade quand même. (désolé, déformation professionelle science politicarde à compliquer les choses dans les explications...). il n'en reste pas moins que ce deuxième semestre est très positif, mais différent.
6 mois déjà, ce qui sonne le décompte des jours restant ici. Le retour me tarde, pour voir tout le monde que je n'ai pas encore vu (nièces, amis, famille etc) ma bande de conf', et j'en passe. Et en même temps, quelle envie de rester dans ce cadre idyllique, Stockholm, une ville magique, riksten un "no man's land" que j'affectionne particulièrement tout de même au vue de tous les bons moments passés là bas... Se dire qu'il va falloir recommencer une nouvelle vie ailleurs encore une fois, quitter celle ci éphémère, d'un an, mais construite de ses propres mains...  mais en même temps, il me tarde de rentrer sur bordeaux pour me refaire un chez moi, puisqu'il va falloir désormais quitter celui là. C'est bien de tout recommencer à nouveau... Seul bémol, cela peut impliquyer retrouver les petits tracas de l'âme et autre cotés désagréables de la vie précédente, retrouver sc po, ses nombreuses heures de cours, ses profs, sa compétition (si ce ne sera  plus pour la destination erasmus, ce sera pour le master), etc.... tracas que l'on avait oublié dans cette parenthèse. Que faire alors.... quelle solution?? partir de nouveau....? Why not... Certes ce sera dans un autre cadre (méfiance donc). Mais ca ne me déplairait pas... Ceci est peut être une échappatoire, mais après tout.... Dans ce cas là je choisirais un pays chaud. Et quitte à partir, partons loin. Soyons fous! Being upside down, let's go Down Under...
S'il y a bien une chose que l'on découvre en tant qu'expat' c'est sa capacité à faire le point sur soi et sa situation. J'y ai trouvé des confirmations des réponses que je connaissais déjà avant de partir, j'y ai trouvé des progrès (sur mes capacités à m'exprimer avec les autres...à tous points de vue)... Mais la pratique reste encore à parfaire. vous prenez le gout de la découverte, du voyage, des contacts...
Le seul prix à payer à cela est l'éloignement de ceux qu'on aime et déjà je sens (comme je l'avais prévu) de la distance prise avec certains que j'affectionne tout particulièrement. Les relations ont changé. Le temps et l'éloignement  ont fait leur travail. Pas de nouvelles bonnes nouvelles. Ce n'est pas pour autant que je ne pense pas à ces personnes, ni que mon affection pour elle à changer. C'est seulement un peu dur à encaisser.
Bref que de changements en 6 mois, que de choses apprises, que de personnes rencontrées, que de profils différents cotoyés, que de choses accomplies... Pourvu que ca dure, encore 6 autre mois, si ce n'est plus...

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